La naissance de mon miracle

Elle est arrivée le 3 octobre, une césarienne était programmée à cette date depuis un moment déjà pour utérus bi cicatriciel. J’étais à 39,5SA.

Après un week-end très chargé car nous avons déménagé et donc les semaines précédentes très intenses, je suis arrivée très fatiguée pour cet accouchement.

Nous étions convoqués à la clinique à 9h pour une césarienne prévue vers 14h. On se disait que ça faisait bizarre de savoir précisément quel jour et à quelle heure allait naitre notre bébé et en même temps niveau organisation c’est plutôt pratique…Nous avons donc déposés nos 2 grands à l’école en leur disant que leur petite soeur allait naitre ce jour là.

Moi et mon mari on s’est dit qu’on allaient pouvoir être « cool » et se reposer la matinée. C’était sans compter sur des rebondissements…

Nous arrivons donc à la clinique, une sage femme vient nous accueillir, nous fait déposer les affaires dans la chambre avec le petit berceau qui était prêt (ça fait tout drôle!). Elle nous explique qu’on va d’abord aller en salle d’accouchement pour un monitoring et prise de sang…etc et qu’ensuite on peut revenir dans la chambre. On viendra nous chercher vers 13h30 pour une césarienne prévue à 14h. Parfait!

On m’installe donc pour le monitoring. Habituée des monitoring (suite à la fin de grossesse de ma numéro 2 avec des monito pas top), je vois rapidement qu’il n’est pas suffisamment oscillant et que bébé dort trop. Ça ne loupe pas, au bout de 10 min, la sage femme arrive et me dit de me mettre sur le côté gauche afin de réveiller un peu bébé. Je m’exécute donc.

La sage femme avec une élève sage femme fait des navettes, remplit la partie administrative, prépare l’antibiotique pour la perf (car je suis positive au strepto B).

On me propose d’aller au toilette avant d’installer la perf et la sage femme me dit que ça va peut-être réveiller bébé. Je m’exécute et à mon retour, on me remet le monito avec un bébé qui effectivement s’agite et « cogne » même dans le monito.

La sage femme est contente, me dit que bébé est enfin réveillé, qu’on a un beau monitoring bien oscillant et que si ça reste comme ça encore 20/30 min ensuite je retourne en chambre.

Chouette je vais pouvoir me reposer avant la césarienne de l’après-midi…

Elle propose à l’élève sage femme de me poser la perf. Bon je suis pas hyper fan de l’idée mais faut bien qu’elle apprenne et à priori elle en a déjà fait plusieurs.

Sauf qu’elle a quelques difficultés et je sens l’aiguille qui me trifouille le bras…là d’un coup gros gros ralentissement du cœur de bébé au monito. Le silence règne dans la salle et la sage femme prend le relais pour la perf et me demande comment je me sens, que mon cœur a dû s’emballer avec le stress de la perf ce qui a eu une conséquence sur le coeur de bébé. Elle me demande de vite me remettre sur le côté gauche. Je sens une panique, un stress dans sa voix…Elle me dit qu’elle part appeler la gyneco et que si la césarienne doit se faire plus tôt, on le fera.

Je dis à mon mari d’annuler le RDV qu’on avait prévu 20 min plus tard sur le parking de la clinique pour faire une transaction leboncoin. Je lui dis que je le sens pas, qu’il faut qu’il aille appeler la personne. Il sort donc de la salle d’accouchement pour téléphoner.

La sage femme revient 5 minutes après et m’annonce qu’on part en césarienne immédiatement. Elle débranche la perf (qui n’avait pas eu le temps de se faire du coup! Tanpis pour l’antibio…) et me dit qu’on part au bloc. Là je panique et lui explique que mon mari est sorti, elle me dit qu’on va aller le chercher mais qu’on va au bloc. Je sens que tout s’enchaine et qu’il faut aller vite.

Je me dis qu’une fois de plus je revis une césarienne en urgence et je voulais tellement éviter cela pour ce 3ème accouchement! Le stress monte, comment va mon bébé?

J’arrive au bloc, tout le monde s’active, pose de la rachi anesthésie (l’anesthésiste s’y reprend à 2 fois!), installation sur la table…etc Je sens le stress monter. J’attends mon mari et j’ai hâte que ça se termine en espérant entendre mon bébé pleurer. Je retiens mes larmes.

Ma gynéco arrive et nous dit « décidément vos enfants aiment se faire remarquer! ». Et oui même quand c’est programmé, il faut que je me retrouve en césarienne d’urgence quelques heures avant!

La césarienne commence. L’ouverture est longue. La gyneco m’explique que ça prend du temps car il y a des adhérences dûes à mes précédentes césariennes. Pendant tout ce temps j’espère tellement que mon bébé va bien!

Et là ils baissent le champ opératoire, ils sortent mon bébé et partent vite avec elle mais je l’entends pleurer! Ouffff elle a crié! Au loin pendant que le pédiatre l’ausculte je l’entend pleurer, quel soulagement!

Les larmes coulent, la pression redescend! Je respire!

Quelques minutes après mon mari revient avec elle et me dit que tout va bien! J’ai pu l’avoir près de mon visage pendant qu’on me recousait. J’ai pu lui carresser la joue. Elle est pas si petite, elle pèse 3kgs donc parfait!

Elle repart avec mon mari dans une salle à côté. Au moment où on m’amène en salle de réveil, on m’a arrêté dans le couloir et j’ai eu le droit de l’avoir quelques secondes sur le lit avec moi. C’est la première fois que j’ai cette possibilité. Ça ne dure pas longtemps mais je suis tellement heureuse! Je vois qu’elle cherche à téter mais je dois partir…elle va rester faire du peau à peau avec mon mari en attendant que je revienne.

Quand je redescend dans ma chambre 2h après je trouve ma fille dans les bras de son papa et ils m’attendent tous les 2. Quel bonheur! C’est la première fois que je vis ça! Mes 2 premiers ayant fait de la néonat j’arrivais dans une chambre vide…alors là ça me fait tout drôle!

Elle est là et en parfaite santé ! Mon miracle!

Voilà pour le récit de sa naissance près de 4 mois après mais le rythme avec 3 enfants est intense et j’ai eu du mal à trouver le temps d’écrire.

Ces mots, ces pages du blog sont une trace de ce parcours. Peut-être un jour mes enfants liront ces lignes. Je ne veux pas oublier tout cela et peut-être que ce blog encouragera d’autres femmes.

Mon parcours s’arrête ici, nous sommes comblés et avons utiliser l’intégralité de nos embryons. La boucle est bouclée!

Je réalise la chance qu’on a d’être une famille nombreuse en étant passé par la PMA!

36 sa + 2

Je n’en reviens pas, je suis déjà à ce stade. Depuis l’écho du 2ème trimestre, je n’ai pas vu cette grossesse passer.

Il faut dire que j’ai eu un été très actif et que je suis en ce moment même en plein carton pour notre déménagement dans 2 semaines. Ce congé maternité n’est pas de tout repos!

La grossesse se passe plutôt bien. Beaucoup beaucoup de contractions depuis fin juin mais le col ne bouge pas, ce qui est plutôt rassurant. Il paraît que plus il y a de grossesse, plus l’utérus est élastique et donc moins les contractions agissent sur le col. Tant mieux!

La pépette reste un petit gabarit mais suit tranquillement sa courbe. Elle est au 25 ème percentile et estimée il y a une semaine à 2,2 kgs.

On verra le jour de sa naissance qui est programmée d’ici un peu plus de 2 semaines car ce sera une césarienne programmée vu mes antécédents de 2 césariennes.

Ça fait bizarre de savoir quel jour elle va naître (sauf si elle se décide avant…!) Et en même temps on se dit que ce sera beaucoup moins de stress que pour mes 2 premiers avec une césarienne d’urgence.

Et niveau organisation forcément plus simple aussi…

Je suis déjà nostalgique à l’idée que ce ventre ne sera plus d’ici 2 semaines et que je vis ma dernière grossesse, cette dernière grossesse qui avait tellement mal démarrée et pourtant notre petit miracle est bien là!

Dire qu’il y a quelques mois je parlais de faire le deuil de ce 3ème enfant et elle est là, je la sens bien bouger!

La coquine s’est retournée il y a une semaine pour se mettre tête en haut après des mois tête en bas! Heureusement que c’est une césarienne déjà programmée du coup!

Voilà pour les nouvelles!

Je me sens tellement chanceuse après tout ce parcours d’avoir bientôt ce que l’on appelle une famille nombreuse! Je ne regrette rien, je ne suis pas amère face à la PMA. Je sais par où je suis passée et je savoure d’autant plus cette chance!

Echo 2ème trimestre

Et voilà nous y sommes déjà, 21sa+5 et l’écho du 2ème trimestre est là.

Je n’ai commencé à souffler que depuis 2 semaines, depuis que je sens régulièrement bébé bouger.

Après l’écho du 1er trimestre, j’ai été rassurée que peu de temps avec toujours ce stress que tout s’arrête

Quand bébé a commencé à bouger c’était très très léger et du coup si je ne le sentais pas pendant 1 journée, je m’inquiétais…mais depuis que les mouvements sont réguliers, je suis rassurée. Et quel bonheur de sentir à nouveau ces petits coups réguliers! Je réalise vraiment que j’attends de nouveau un petit être.

L’écho du 2ème trimestre s’est bien passée, l’écho est bonne, bébé va bien et a tout ce qu’il faut là où il faut. Seule petite ombre au tableau : bébé est petit. Il est dans le bas de la courbe, 10ème percentile donc à surveiller. On ne parle pas de retard de croissance juste d’une surveillance. Le doppler est bon. Ma vie trépidante de ces derniers temps n’y est peut-être pas pour rien. Je suis donc arrêtée pour me reposer et faire grossir ce petit bébé.

Voilà pour les nouvelles.

Ah oui j’oubliais mais nous attendons une petite fille. Fille ou garçon, cela nous importait peu. Ma fille est forcément enchantée d’avoir une petite sœur et mon fils aurait préféré un petit frère!😉

L’écho des 12sa

L’écho tant attendue a eu lieu aujourd’hui à 12sa+4. Plus de 3 semaines sans écho pour me rassurer. La dernière avait été faite à 9sa…

Mais voilà bébé est apparu en pleine forme avec un beau cœur qui bat! J’arrive enfin un peu plus à me projeter car jusqu’ici je faisais un peu l’autruche et je ne voulais pas parler de cette grossesse ni me projeter. Je n’osais même pas ouvrir le carton de vêtements de grossesse…

Mais tout va bien pour notre plus grand bonheur après ces montagnes russes du début! Notre miracle est bien accroché!

J’ai hâte de pouvoir le sentir bouger pour être chaque jour rassurée!

Nous l’avons annoncé à nos enfants. Ma fille est toute folle d’avoir un « vrai » bébé bientôt à la maison (elle collectionne les poupons et est dingue des bébés). Elle parle déjà au bébé dans mon ventre c’est tellement chou!

Mon grand de bientôt 7 ans est plus introverti mais très heureux d’avoir bientôt de nouveau un petit frère ou une petite sœur. Lors du début de grossesse quand j’attendais que la fausse couche se produise, un soir il me demande « maman quand est ce que tu auras un nouveau bébé dans le ventre? ». Ça été comme un coup de poignard à ce moment là car j’avais bien un bébé dans le ventre mais que je croyais mort et je ne pouvais pas le dire à mon fils…Alors là cette fois je peux me réjouir de lui dire que j’ai un bébé dans le ventre.

Je mesure tellement cette chance que nous avons de se dire que nous allons avoir 3 enfants malgré un parcours PMA. Jamais je n’aurais imaginé cela lors du début de mon parcours.

Finalement 6 inséminations, 2 FIV, 6 embryons transférés et 3 bébés! Quelle chance même s’il y a eu 5 fausses couches entre les 2 FIV.

Alors je reste prudente car une grossesse n’est jamais gagnée d’avance et j’en sais quelque chose avec mon fils qui a faillit mourir à la naissance mais là je me permets quand même de me réjouir et d’envisager l’avenir avec 3 enfants!😊

Un miracle!

Je suis partie ce matin vers la clinique avec mon mari le cœur lourd avec mon sac pour la journée que j’allais passer.

J’étais préparée pour le curetage. J’ai même « parlé » à mon ventre, j’ai dit au revoir à cet embryon.

Pas un mot dans la voiture, le silence…j’avais une boule au ventre, impossible d’exprimer quoi que ce soit.

Dans la salle d’attente du gynéco, je priais. J’ai la foi et je sais que mon Dieu pouvait faire un miracle s’il le voulait mais je savais aussi que tout pouvait être terminé. Je tremblais de froid tellement je stressais…

Puis la gyneco de garde est arrivée nous chercher, elle paraissait douce et bienveillante. Nous nous sommes installés à son bureau. Elle avait lu notre dossier. Elle nous dit qu’elle sait qu’on vient pour un contrôle avant curetage, que la dernière écho n’est pas du tout de bon pronostic, qu’il n’y a malheureusement pas d’erreur de date en FIV…

Puis je me déshabille dans la salle d’écho, pendant ce temps elle me redemande si je veux mon curetage aujourd’hui ou demain. Je lui dis aujourd’hui, que je veux en finir au plus vite.

Elle met la sonde et là le miracle! Elle nous demande « la semaine dernière il n’y avait pas de vesicule vitelline? », on lui répond non. La semaine dernière il n’y avait rien juste une poche totalement vide! Et elle nous dit « il n’y aura pas de curetage aujourd’hui! » Il y a un embryon et même un cœur qui bat!

Les larmes ont coulé, je ne réalisais pas ce qui nous arrivait. Je croyais rêver. J’avais tellement rêvé ce moment ces derniers jours. Et c’était bien réel!

Sur mes gardes, je lui demande aussitôt si les mesures de l’embryon sont bonnes. Elle me dit qu’on va justement vérifier tout ça. Et c’est parfait. Un embryon de 7mm avec une activité cardiaque. Je suis aujourd’hui à 6sa+6.

L’évolution en 5 jours est incroyable!

Waouh quel retournement de situation! Que de montagnes russes! Notre miracle est là!

Depuis plusieurs jours, j’ai tous les symptômes de grossesse, nausées, vertiges, brûlures d’estomac, fatigue et je me disais que dans le cadre d’un œuf clair on peut très bien avoir tous ces symptômes. Je trouvais ça affreux car chaque minute me rappelait cette grossesse et me faisait aussi espérer…

Je m’étais préparée à faire le deuil d’une nouvelle maternité, d’un 3ème enfant. Je commençais mon cheminement mais j’attendais ce curetage pour tourner vraiment la page de la PMA et de cette grossesse!

Alors évidemment on est sur nos gardes, on reste prudent! Prochaine écho mardi prochain car c’était la première vrai écho officielle! On a maintenu le RDV vu les circonstances même si c’est très rapproché!

Pour chacune de mes fausses couches il n’y avait aucune activité cardiaque. Là on a dépassé ce stade c est donc déja une victoire. Je veux croire en notre miracle!

Pas de curetage aujourd’hui

Je me suis rendue à l’écho ce matin avec mon mari. A jeun comme on me l’avait indiqué et quelques affaires dans un sac. Prête pour passer ma journée à la clinique.

Arrive notre tour, nous nous installons au bureau de la gynécologue de garde aujourd’hui. On lui explique notre venue, je lui raconte le léger saignement, l’écho faite aux urgences samedi dernier à 5SA+1, notre passif…etc Elle me dit mais c’est encore très tôt ce stade, on est au tout tout début de la grossesse.

On passe à l’écho : un sac gestationnel de 22mm (qui a donc bien grossit depuis samedi car il était à 3mm de ce que j’avais compris, aucun compte-rendu ne m’a été donné), pas de vesicule vitteline ni d’embryon pour le moment. En l’état et vu combien l’écho est précoce, elle ne peut pas affirmer quoi que ce soit sur l’issue de cette grossesse et donc un curetage aujourd’hui n’est absolument pas envisageable.

Le sac serait effectivement affaissé mais pas aplati comme on me l’avait dit et il y a effectivement un léger décollement, ce qui explique ma petite perte de sang.

Nous contrôlons donc à nouveau jeudi prochain et je viens également à jeun au cas où.

C’est donc reparti pour les montagnes russes émotionnelles même si je ne me fais pas trop d’illusions.

A moins d’un miracle, je sais bien qu’à ce stade ne rien voir du tout n’est pas annonciateur de bonne nouvelle.

Ça ressemble bien à un œuf clair cette fois ci…

Difficile de ne pas pouvoir passer à autre chose et difficile de ne pas espérer du tout. Encore plusieurs jours à devoir attendre…

)

Pas de 3ème pour nous…

Ça fait très longtemps que je ne suis pas venue écrire sur ce blog, je pensais écrire un article pour annoncer une bonne nouvelle mais ce n’est malheureusement pas le cas.


Il nous restait un embryon issu de notre dernière FIV.
Avec mon mari, nous avions toujours dit que nous ne laisserions aucun embryon. Qu’on le veuille ou non, il était clair qu’on ferait cette dernière tentative et un 3ème enfant nous allait bien.


Nous avons juste voulu attendre d’en avoir vraiment l’envie et d’être prêts car notre 2ème enfant n’a pas été de tout repos et le nouveau désir d’enfant n’est pas venu tout de suite.
Je me disais quitte à faire le transfert, je veux qu’on en ai envie tous les 2, le risque est de tomber de haut si ça ne marche pas car l’envie sera là mais tanpis.


C’est donc en avril 2022 que nous avons recontacté notre gyneco de Nantes pour envisager un transfert en septembre.
Transfert que nous avons finalement décalé en janvier 2023 car nous étions en plein travaux et pas prêts niveau logistique et niveau fatigue pour moi.


En janvier, j’ai donc démarré le protocole pour le TEC.
Le 25 janvier, on me transfère donc un bel embryon au stade blasto.


Test de grossesse positif 5 jours plus tard.
1ère prise de sang à 14dpo taux à 305, 2 ème prise de sang à 17dpo taux à 1200ui, waouh là on se dit que c’est bien parti et forcément on espère tout en restant sur la réserve.
On n’a pas oublié les 5 fausses couches avant d’avoir notre 2ème.


Vendredi dernier à 21 DPO nouvelle prise de sang en off pour me rassurer : taux à 4500ui. Je suis un peu déçue je m’attendais à un taux plus haut mais je me dis que ça reste raisonnable. Je suis pleine d’angoisse, je ne le sens pas depuis quelques jours et finalement ce taux me rassure 5 min seulement.
Le soir même, je perds du sang, mes angoisses étaient fondées.
Je m’écroule. Je sais que c’est terminé.
Je suis en week-end dans un autre département, aucune protection hygiénique, il est 22h30 c’est la panique.
Ma seule idée appeler la maternité du coin pour qu’on me dépanne de protections.
Ils acceptent et je vais donc chercher des protections à 23h.
Je m’endors en larmes en me disant que je vais passer la nuit à perdre du sang.
Lendemain matin : aucune perte. La protection est blanche. Je m’interroge…
Chaque passage au toilette est un stress épouvantable.
Je me remets à espérer. Après tout ce n’était qu’une petite perte de sang.
J’oscille entre c’est foutu et peut-être que…
Je ne tiens plus j’appelle la maternité et j’explique la situation. On me dit de passer dans la matinée faire un contrôle.
Je me rends donc fébrile à la maternité.
Un gynéco, interne? Me fait une écho. Je suis sensée être à 5SA+1 jour. Il fait une écho sur le ventre et me dit direct que c’est pas bon : le sac est aplati, il y a un décollement et ma grossesse est en décalage de quelques jours.
« Je suis désolée Madame » et il enchaîne « Mais 36 ans, vous êtes jeune vous pouvez retourner en PMA ». Il ne connaît pas notre histoire et nos souhaits pour la suite et à ce moment précis, rien ne me console.
Il me dit aussi que mon taux de 4500ui la veille à 21 DPO est beaucoup trop bas pour ce stade.
Ce qui m’étonne un peu mais peu importe de toute façon le résultat de l’écho est là.
Je monte dans ma voiture et je m’effondre à nouveau.


Samedi toute la journée : aucune perte
Dimanche : douleurs de règles le soir mais aucune perte
Lundi : toujours rien
Mardi : dernière prise de sang prévue selon protocole PMA. Je gardais une poussière d’espoir en attendant le résultat. Je me disais et si le gynécologue s’etait trompé? Et si l’écho était faite trop tôt? Et si?

Et non le résultat est tombé : 9800ui à 25DPO donc beaucoup trop bas.

Tout est terminé. Ma première écho était prévue le 28 février.
J’ai appelé la clinique ce matin pour avancer l’écho et programmer le curetage car je sens bien qu’une nouvelle fois la fausse couche ne va pas se faire naturellement et psychologiquement je ne supporte pas continuer à ressentir tous ces symptômes de grossesse alors que c’est fini. Et pour faire le deuil et passer à autre chose il faut que cette grossesse s’évacue.


J’ai donc RDV vendredi avec le gynécologue de garde à 10h pour écho et curetage dans la foulée.
Je ne pensais pas vivre si mal cette énième fausse couche. J’ai déjà l’immense chance d’avoir 2 enfants mais je n’ai pas pu m’empêcher de me projeter malgré que je savais qu’il y avait moins d’une chance sur 2 que ça tienne vu notre parcours.


C’est terminé pour nous. Je dois faire le deuil d’une nouvelle grossesse, d’avoir de nouveau un petit être qui bouge dans mon ventre, d’allaiter une dernière fois, de donner un petit frère ou une petite sœur à mes enfants. Bref le deuil d’un 3ème enfant.


La PMA est terminée pour nous pour plusieurs raisons :
– je ne me sens pas légitime de retourner en PMA alors qu’on a déjà l’immense chance d’avoir 2 enfants
– je n’ai pas la force de revivre ces montagnes russes émotionnelles
– on ne veut pas laisser d’embryon et qui dit nouvelle FIV dit risque de plusieurs embryon

Voilà notre parcours s’arrête donc ici.

Il y a un an

Il y a un an, on te voyait sur un écran, toi ce minuscule embryon de 5 jours. Tu as étonné tout le monde car tu t’es rétracté au moment où le biologiste te regardait une dernière fois avant le transfert.

C’était assez rare de voir en direct un embryon se rétracter et cela signifiait que tu reprenais vie après la décongélation. C’était un beau clin d’oeil.

Comme d’habitude le gynécologue nous a souhaité « bonne chance ».

Il y a un an, je me demandais si cette fois tu allais tenir après ces 5 fausses couches.

Il y a un an j’étais pleine d’espoir et en même temps terrifiée à l’idée de revivre ces montagnes russes entre espoir et désespoir.

Il y a un an je ne pouvais pas m’imaginer en ce moment te tenir dans mes bras contre mon sein.

Aujourd’hui tu viens d’avoir 4 mois et tu es une petite fille formidable. Tu es un rayon de soleil dans nos vies. Tu nous combles de bonheur et ton grand frère t’aime déjà de tout son coeur.

J’ai enfin la famille dont j’ai toujours rêvé. J’ai parfois encore l’impression d’être dans un rêve ou de voir défiler la vie d’une autre.

La bataille a été gagnée. Je ne regrette pas de m’être battue pour vous avoir mes enfants. Le combat a été difficile mais ça en valait la peine.

J’espère qu’au travers de ce blog, des femmes qui vivent des fausses couches reprendront espoir comme je l’ai fait grâce à miss mousse et gigi diamant.

Le désir d’enfant nous rend tellement combative malgré les échecs. Battez vous tant que vous en avez encore le courage. Je mesure la chance que j’ai d’y être arrivée et je pense à toutes celles qui restent sur le quai.

Sa naissance

Depuis mes 4 mois de grossesse j’ai régulièrement des contractions, je sais donc à quoi cela ressemble.

Jeudi 13 juin, 36sa+4, RDV sage femme pour monito et pré admission à la maternité. Au monito 2 belles contractions en 20min. La sage femme me demande si je les ai senti, je lui dis que oui mais non douloureuses et que depuis 2/3 jours, le soir j’ai des contractions régulières toutes les 10min mais non douloureuses. Je remarque quand même que par rapport à d’habitude, mes contractions sont différentes, elles durent plus longtemps et m’arrêtent dans mon activité. Elle décide de m’ausculter par précaution mais col toujours fermé. Je repars donc et les 2 jours qui suivent sont identiques.

Mon mari, travaille pour lui et a une activité très saisonnière, mai/juin est sa pire période et je ne devais surtout pas accoucher ce week end là…

Samedi 15 juin, je vais aux toilettes, je remarque dans mon protège slip une glaire visqueuse (désolée du détail) qui ressemble à celle qu’on peut avoir lorsqu’on ovule. Je pense que je commence à perdre le bouchon muqueux mais je sais aussi que cela ne veut rien dire. Pour mon premier, je l’ai perdu lors de ma menace d’accouchement à 33sa et j’ai finalement accouchée à 39sa mais pour le coup on avait stoppé le travail avec des médicaments.

Je continue ma journée normalement. Le soir, je me sens particulièrement épuisée. Mon mari rentre, il a une grosse journée le lendemain, cette perte de bouchon muqueux le stresse. Je vais au toilette avant de me coucher, je perds à nouveau des glaires mêlées de sang, aucun doute, j’ai perdu le bouchon muqueux.

On se couche. Vers 3h du matin, je sens énormément de liquide couler d’un coup. La sensation d’un flot qui s’écoule d’un coup de mon vagin. Je fais un bond dans le lit. Je sais que j’ai perdu les eaux. Je les avais également perdu dans mon lit pour mon premier. Mon mari se réveille, on s’active et je lui dis « je suis désolée, je sais que c’est pas le bon moment pour toi », c’est bête, je n’y suis pour rien et il le sait mais je lui le dis quand même. Puis monte une terrible angoisse. Je revois la naissance catastrophique de mon premier qui est né en état de mort apparente, suite à une infection attrapée pendant le travail, suite à rupture de la poche des eaux.

Je ne voulais surtout surtout pas revivre ce scénario. Je voulais un travail qui démarre par des contractions, je voulais rester le plus longtemps possible à la maison, je ne voulais pas partir vite à la mater…bref je ne voulais pas commencer par rompre la poche d’autant que cette fois je sais que je suis positive au strepto b.

J’appelle ma mère pour qu’elle vienne dormir à la maison avec notre fils de 3 ans et je pleure, je pleure, je lui dis que mon accouchement démarre comme pour mon premier, que j’ai peur de revivre ce cauchemar…etc Elle essaie de me rassurer.

On prépare les dernières affaires, ma mère arrive et je commence à ressentir des contractions douloureuses. Très supportables mais je sais que le travail se met en route. Je suis contente car un déclenchement n’est pas possible pour moi suite à mon antécédent de césarienne et un travail naturel c’est toujours mieux. J’ai l’espoir d’accoucher voix basse.

On arrive à la clinique, on m’ausculte, col ouvert à 1cm puis on me met sous monito. La sage femme n’est pas très agréable…le service est plein à craquer (comme pour mon premier!) Il y a des accouchements de partout et je pense que ma présence l’ennuie clairement. Le monito n’est pas très oscillant (je suis devenue une experte vu mes péripéties de fin de grossesse et la surveillance régulière), je lui propose donc de me mettre sur le côté pour que ce soit mieux. Elle me répond très sèchement qu’un monito doit être bon peu importe la position! On m’avait pourtant dit que le bébé était mieux oxygéné et préférait souvent quand on se mettait sur le côté notamment gauche et ça se confirmait sur mes monitos. Je me dis qu’on a pas de bol mais heureusement la nuit va se terminer et les équipes vont tourner. Nous lui faisons part de nos inquiétudes liées à mon premier accouchement, elle ne nous montre aucune empathie.

On me met la perf d’antibio, au passage elle me fait très mal en la posant.

L’antibio terminé, on m’amène dans une chambre et on me débranche le monito. Celui-ci n’était pourtant pas terrible car peu oscillant et a déjà montré des petits ralentissements cardiaques lors des contractions mais cela n’inquiète pas la sage femme…

Moi et mon mari sommes très stressés et nous n’avons aucune considération…

Je commence à bien sentir les contractions, je souffle entre 2. Je prends une douche. 1h30/2h passent et on me remet sous monito. L’équipe a changée, je tombe sur une sage femme très agréable et qui a lu notre dossier et comprend notre stress.

Les contractions deviennent très douloureuses et sont régulières, toutes les 5min environ. C’est difficile pour moi car je suis allongée et je ne peux pas bouger car toujours sous monito. Les ralentissements cardiaques de la petite sont toujours présents. Parfois des ralentissements vraiment importants. La sage femme vient, sens notre inquiétude, décide d’appeler le gynéco de garde.

Celui ci est très humain, nous dit avoir bien lu notre dossier, comprend tout à fait notre stress et nous promet qu’il ne prendra aucun risque, qu’au moindre doute ce sera césarienne mais que pour le moment les ralentissements ne sont pas inquiétants.

On est rassurés car on se sent pris en charge mais le monito reste stressant.

La sage femme repasse nous voir au bout de 15/20 min car elle a constaté des ralentissements. A ce moment, viens une belle contraction et là le coeur de bébé ralentit, ralentit, ralentit…je commence à ne plus supporter les contractions, ça devient intenable. En voyant ce ralentissement, la sage femme nous dit « bon ben on dirait que bébé nous dit de partir en césarienne car là le ralentissement était important ». Elle m’ausculte, col effacé et dilaté à 2cm. Je réponds  » c’est tout?! ». Elle me dit que c’est super, que le travail avance bien, qu’à mon arrivée, le col n’était même pas effacé et que c’est une belle progression! Euh moi je me dis surtout que je douille déjà depuis quelques heures et que je ne vais pas tenir longtemps!

Elle nous dit qu’elle va demander un avis au gynéco à savoir si on me passe en salle d’accouchement pour tenter une perf d’ocytocine afin d’accélérer le travail ou si on part en césarienne directement vu les ralentissements.

On attend au moins 20 min, pendant ce temps plusieurs ralentissements. Mon mari et moi sommes persuadés qu’on va m’amener directement au bloc pour une césarienne vu le monito et l’attente…mais non la sage femme revient et nous dit qu’on part en salle d’accouchement. Je suis sceptique…mais heureuse de pouvoir avoir enfin la péridurale.

Nous arrivons dans la même salle d’accouchement que pour mon premier, décidément on a l’impression de tout revivre…

L’anesthésiste arrive, me pose la péri, ça va déjà beaucoup mieux même si je sens toujours des contractions douloureuses.

Des ralentissements encore et toujours pendant les contractions…Ça me stresse. Pour mon premier c’était exactement pareil. Un monito pas terrible mais pas alarmant non plus et au final on a failli le perdre. La sage femme m’ausculte, je suis à 4cm, elle installe la perf d’ocytocine. Je décide de l’interpeller et lui confie nos angoisses liés au monito, je lui dis qu’elle peut regarder le dossier de mon premier et que typiquement c’est la même chose. Le dossier de mon premier est archivé mais elle nous entend et nous dit que c’est bien de le lui avoir dit. Elle va en faire part au gynéco. Elle s’absente 5 min pour l’appeler et revient en disant qu’on part en césarienne. Le gynéco nous a promis aucun risque et entend nos angoisses donc on part en césarienne.

Là je m’effondre littéralement car je me reprends tout le traumatisme de mon premier accouchement en pleine figure. Dans quelques minutes, ma fille va naître. Va t’elle crier en sortant de mon ventre? Va t’elle être réanimée? Vais je revivre le même cauchemard? Je ne me contrôle plus, je n’arrive pas à me détendre. Le personnel médical pense que je pleure car je ne vais pas accoucher par voie basse…A ce moment là ce n’est pas du tout ça qui me préoccupe mais la santé de mon bébé.

Mon mari part se préparer pour le bloc. Moi on m’installe. Il fait un froid glacial. Le froid et le stress me font trembler de tout mon corps. C’est incontrôlable. J’entends le gynéco et l’anesthésiste discuter tranquillement le temps de tout préparer. Moi je suis dans un autre monde. Je pense à mon bébé, à la suite. Je revis mon premier accouchement, c’est atroce. Je revois sa naissance, l’absence de cris, l’attente interminable de 30 min le temps qu’on vienne nous donner des nouvelles. Je revois le gynéco inquiet car mon utérus ne se contractait pas et avait peur de l’hemorragie de la délivrance. Cette fois, comment va se passer cette césarienne? Je pleure, je pleure…L’anesthésiste me met un masque à oxygène et me dit de me détendre. Il me dit de respirer calmement, de bien oxygéner mon bébé. J’essaye de me concentrer, d’arrêter de pleurer. Ça fonctionne quelques minutes puis je repars en sanglots. Je me demande comment ils vont m’ouvrir le ventre tellement je bouge avec mes sanglots et je tremble…

La sage femme arrive et s’installe près de moi. Elle essaye de me faire me concentrer sur un point précis afin de me détendre. Elle me dit aussi que c’est elle qui va accueillir mon bébé et que tout va bien se passer. Je n’arrive pas à l’entendre, rien ne m’apaise.

Mon mari arrive et s’installe près de moi. Il me caresse le visage, me dit que ça va aller. Les larmes coulent toujours. J’essaye de me raisonner mais je ne maitrise plus rien.

La césarienne commence. Je sens tout mais je n’ai pas mal. C’est très désagréable. Je sens beaucoup plus que pour mon premier. Ça me parait très long. Au moment de sortir le bébé, je sens qu’on me remue dans tous les sens. Cette sensation est vraiment bizarre et très très désagréable. L’impression qu’on me retourne le ventre de l’intérieur. On me dit de pousser, je crois que je gémis tellement c’est désagréable.

Puis…un cri! Un vrai cri! Bien aigû, bien intense. Mon mari et moi éclatons littéralement en sanglots! Sanglots de joie et de soulagement cette fois. Je suis à nouveau incontrôlable. Mon bébé a crié. Elle est bien vivante et en bonne santé.

Elle part rapidement pour l’emmailloter puis très vite la sage femme vient nous la montrer. Je suis attachée et tourne la tête difficilement mais je la vois. Je la trouve magnifique. Elle est toute petite. La sage femme nous annonce qu’elle fait 2kg3 et que c’est sûrement à cause de son petit poids qu’elle ne supportait pas bien les contractions.

Je la regarde et j’ai dû mal à réaliser que c’est mon bébé.

La sage femme repart avec elle car la petite a les ailes du nez qui s’écartent, ce qui signifie qu’elle se fatigue pour respirer mais la sage femme nous rassure tout de suite en nous disant qu’elle va très bien. Mon mari part avec le bébé pendant qu’on me recoud.

Le gynéco termine et vient me voir en me disant qu’il est content que tout aille bien. Cette césarienne a été faite vraiment tôt selon lui et il a prit cette décision pour nous mais le principal c’est que tout aille bien. Ça aurait été une autre personne, il n’aurait pas pratiqué la césarienne si tôt. En moi même je suis de toute façon persuadée que ça se serait terminé en césarienne car la petite n’aurait pas supporter l’ocytocine et les ralentissements auraient été encore plus importants. Sauf que si on avait attendu, dans quel état serait elle sortie? Il me dit aussi que mon utérus est niquel, qu’on peut me faire une 3ème césarienne sans soucis. A ce moment là, il ne faut pas me reparler de césarienne…je suis franchement vaccinée car les sensations ont été très désagréables et à ce moment précis, je n’ai pas du tout envie de le revivre!

Depuis bien évidemment c’est oublié et je serais prête à recommencer!😉

On part m’amener en salle de réveil. Dans le couloir on m’arrête pour la voir. Elle est dans un berceau chauffant. Elle a des petites lunettes à oxygène. Le pédiatre vient me voir et m’explique que tout va bien. Sa saturation est bonne. Il faut juste lui insufler de l’air par le nez afin de bien ouvrir les alvéoles de ses poumons car elle se fatigue et geint.

Il me précise que si elle en a besoin plus de 6h elle devra être transférée. Transférée?! Comme mon premier dans l’hôpital de niveau 3 alors que la clinique est désormais équipée d’une unité de néonat’? C’est l’incompréhension pour moi et je m’imagine déjà être encore séparée de mon bébé…

Je pars en salle de réveil avec l’espoir qu’elle reste près de moi quand je descendrais dans ma chambre et je me dis que c’est une battante! Je me contente en me disant que mon bébé va bien et ça c’est déjà une sacrée victoire! Je bénéficie d’un tout nouveau service : les lunettes de réalité virtuelle qui me permettent de voir mon bébé en peau à peau avec mon mari et de les entendre. Le temps passe plus vite ainsi…je quitte assez rapidement la salle de réveil (au bout d’1h30 je crois). Mon ventre s’est réveillé de l’anesthésie beaucoup plus rapidement que pour mon premier. Les sensations sont revenues très vite.

J’arrive en chambre. La puéricultrice me dit que mon bébé est en néonat en peau à peau avec le papa. Ma fille va bien mais a toujours besoin des petites lunettes. Elle me dit vouloir négocier avec la sage femme qu’on me mette sur un fauteuil pour que j’aille en néonat faire du peau à peau avec ma fille si je m’en sens capable. Il faut négocier car je ne suis pas censée me lever si vite…

On m’apporte une collation et la sage femme me demande si je me sens apte après la collation à me mettre dans un fauteuil. Bien sûr que je me sens apte, je veux tellement voir mon bébé.

J’ai donc accouchée à 13h13 et levée à 16h30 pour aller voir ma fille. Franchement ça été. Douloureux bien sûr mais la motivation a dépassé tout ça.

J’arrive en néonat, on me pose ma fille en peau à peau et le miracle opéra quelques minutes plus tard. Elle n’avait plus besoin de ses petites lunettes et repirait parfaitement sans se fatiguer!

J’ai passée cette première nuit à la maternité avec mon bébé tout contre moi. Quel bonheur!

J’ai eu la chance de tomber sur du personnel formidable qui a tout fait pour que ces instants aient lieu et qui sont passé outre certaines règles. Un grand merci pour leur investissement.

Je pense à vous toutes, celles en attente, celles qui vivent des drames, et je n’oublierai jamais d’où je viens. Le combat a été difficile mais elle est bien là!

Elle est là

Un petit passage rapide pour vous annoncer la naissance de notre puce. Elle était pressée de venir au monde car est arrivée pile à 37sa avec donc 1 mois d’avance.

L’accouchement n’a pas été idyllique, j’ai dû avoir une 2ème césarienne avec encore beaucoup de stress mais la petite va bien malgré son petit gabarit pour le terme (2,3kgs et 46 cm) et c’est le principal.

Je viendrais raconter plus tard le récit de cet accouchement.

Ça vaut le coup de se battre et de continuer à s’accrocher. Après ces 5 fausses couche, elle est à côté de moi dans son berceau et j’ai encore du mal à y croire!

Bon courage à vous toutes.